
16 jours sans sa peau, son odeur, son sourire, sa voix qui fredonne.
Deux semaines sans entendre ses blagues, répondre à ses questions, le regarder scruter les étoiles quand je lui pose les miennes.
Tout ce temps sans mèche rebelle, sans miette sous la table, sans lego ni dessin sur le sol.
Toutes ces heures à l’imaginer faire rire les autres, un peu plus loin, à le savoir en train de séduire son monde, à deviner les nouveaux rêves qu’il invente au coin du feu de camp.
Tant de nuits à attendre si fort son retour comme on étreint un enfant qui nous échappe un peu, enviant le monde qui lui tend déjà d’autres bras.
Welcome back mon petit éclaireur adoré !