Dans la fin du jour Marseille s’endort, mais souvent le mistral ne faiblit pas. Les bourdonnements résistent encore et les prières se multiplient. La Bonne Mère veille, prise à partie par les dieux du stade. Ici on veut croire aux miracles. On s’assoupit comme on s’agite, dans le tumulte curieux d’une cité révoltée. Marseille s’endort … Lire la suite de Quand Marseille s’endort.
Mois: février 2017
Whoopi Goldberg et moi
Il y a des fringales qui vous réveillent au beau milieu de la nuit. Difficile de savoir si la faim était là au moment de s’assoupir, ou si ça vient d’un rêve enfoui qui veut soudain devenir réalité. C’est là, à 3h00 du matin. Ça prévaut sur tout le reste et ça devient urgent. Ça … Lire la suite de Whoopi Goldberg et moi
Saint-Valentin 2.0
Mardi 14 février, 09h17 sur ma montre connectée, et toujours pas capable de savoir ce que je pourrais bien lui offrir pour cette St-Valentin 2017. J’ai pourtant cherché quelques idées, je vous assure. J’ai même demandé à Google s’il avait des idées pour moi, la tablette cachée sous la couette pour ne pas me faire … Lire la suite de Saint-Valentin 2.0
Un trou dans l’abat-jour.
Il me parlait, et j’observais le trou dans l’abat-jour posé sur la cheminée du salon. Je scrutais ce rayon de lumière qui frayait clandestinement son chemin. D’habitude, je passais à côté sans y prêter attention. Parfois, machinalement, je retournais l’objet pour dissimuler son usure. Il détaillait sa journée, et je me demandais s’il fallait encore … Lire la suite de Un trou dans l’abat-jour.
Lettres à Rouen.
Bonjour. Ou bonsoir, je ne sais pas quelle heure il est vraiment chez toi. Quel ciel te tapisse et quel appétit te taraude maintenant. Je te quitte, encore. Ne pleure pas. Tu nous inondes trop souvent de tes larmes généreuses, et ce soir je te demande de ne pas pleurer. Tu dois me laisser partir. … Lire la suite de Lettres à Rouen.
Le début de la faim.
Ça commence un dimanche de février. Dans l'appartement grisonnant, le silence remplit l'espace. L'hiver est là, les corps sont complices à sa douce mélancolie. Un canapé Chesterfield, une couverture qui plaide coupable, une heure du thé qui n'en finit pas. Quand le soleil perd l'appétit, le cœur cherche à se nourrir ailleurs. Je saisis ma … Lire la suite de Le début de la faim.